mercredi 24 juin 2009

Solidarité avec les femmes déboutées

DEMAIN JEUDI 25 juin 20H REPAS EN SOLIDARITE AVEC LES FEMMES DEBOUTEES
ESPACE AUTOGERE , CESAR ROUX 30, LAUSANNE

Il y a une année, le collectif féministe Sorcières en colère lançait un appel pour soutenir les femmes déboutées de l'asile. Aujourd'hui la situation n'a pas changé et le régime de contrainte dit d'aide d'urgence installé dans la durée anéantit la vie de ces femmes.
Nous réitérons une année après la même indignation et lançons un nouvel appel, pour que personne n'oublie ni ne s'habitue à l'inhumanité. Ce régime viole leurs droits fondamentaux et doit changer.

Venez nombreuses et nombreux demain soir , jeudi 25 juin, au repas organisé par les Sorcières en colère en leur soutien, à l'espace autogéré, Rue César-Roux 30, 20h.

Pétition collective pour la régularisation de 182 personnes sans-papiers


Plus de 3'500 personnes signent la pétition collective demandant la régularisation de 182 personnes sans-papiers dans le canton de Vaud.

Lausanne, mardi 23 juin 2009. Une cinquantaine de personnes ont remis cet après-midi la pétition munies de 3561 signatures au Président du Grand Conseil vaudois, scandant le slogan de « régularisez les sans-papiers ».

Malgré l'entrée en vigueur de la Loi fédérale sur le travail au noir, malgré les déclarations des autorités, la présence de personnes sans-papiers en Suisse reste massive.

Avec l'appui du Collectif vaudois de soutien aux Sans-papiers (CVSSP), 67 familles, totalisant 182 personnes, dont le cas ne diffère pas de celui de la plupart des autres sans-papiers, ont choisi de sortir de l’ombre.

Ces familles sans-papiers vivent et travaillent depuis nombreuses années dans le Canton de Vaud. Si une grande partie est entrée en Suisse entre les années 1999 - 2001, certaines séjournent en Suisse depuis 1989 !

Ces familles travaillent dans l’agriculture, la restauration, l’hôtellerie, les ménages privés, la garde des enfants, les soins aux personnes âgés. Comme, à cause des lois discriminatoires qui régissent l'immigration, leur séjour est considéré comme illégal, elles doivent subir une forte exploitation. Malgré cela, elles subviennent entièrement à leurs besoins.

Par leur travail, ces familles rendent des services importants à notre société, car des secteurs entiers de l'économie dépendent de leur présence. Elles assument aussi leurs obligations en payant impôts et cotisations sociales.

Leurs enfants sont scolarisés et parfaitement intégrés dans notre société. Certains sont même nés en Suisse et ne connaissent que notre pays qu'ils considèrent comme le leur. Ils sont attachés à la Suisse plus qu'à leur pays d'origine.

La régularisation du séjour de ces familles ne serait ainsi qu'un acte de justice, et la reconnaissance du fait que le centre de leur vie se trouve dans le canton de Vaud. C'est pourquoi elles lancent une pétition collective adressée au Grand Conseil vaudois et aux législatifs communaux, pour demander à ces autorités :

- D’entreprendre toute démarche utile en vue de la régularisation de leur séjour.

- Dans l’attente du résultat de ces démarches, de suspendre toute mesure visant à leur renvoi.

Au 23 juin 2009, la pétition collective a récolté 3'561 signatures.

CVSSP

Aucun être humain n'est illégal

CP 5758 - 1002 Lausanne
Tél. : 076 432 62 67

lundi 22 juin 2009

Régularisation collective des sans-papiers: dernière ligne droite

Bonjour,

Le Collectif vaudois de soutien aux sans-papiers est sur la dernière ligne droite pour la récolte de signatures concernant sa pétition.
Lundi 22 juin 2009, permanence (comme chaque lundi), 18h - 20h, Maison du Peuple, Salle Che Guevara, dernier moment pour rapporter des listes de signatures remplies complètement ou partiellement
Mardi 23 juin 2009, 13h - 14h 30, Place Riponne, remise des pétitions au Grand Conseil vaudois.
Toutes les personnes qui souhaitent soutenir le CVSSP sont invitées à participer à l'un ou l'autre de ces moments!
Télécharger la pétition

vendredi 19 juin 2009

Lundi 17h: Action devant le centre d'aide d'urgence du Simplon

Vendredi dernier, le Collectif droit de rester a occupé le centre EVAM de Vevey pour dénoncer le régime inhumain et discriminatoire de l'aide d'urgence, et pour demander la fin de ce système ainsi que la régularisation des personnes concernées. Cette action s'est poursuivie le lendemain par un camping au parc Doret de Vevey, où les requérant-e-s débouté-e-s et des personnes solidaires ont recueilli plus de deux cents signatures pour leur pétition « pour une politique migratoire respectueuse de la dignité humaine ».
Nos actions ne vont pas s'arrêter là. Nous continuerons d'élever nos voix contre une politique d'asile qui ôte tout droit aux personnes venues trouver un refuge ou la dignité en Suisse et y ayant reconstruit leur vie.
C'est pourquoi, lundi soir prochain, dès 17h, nous serons présent-e-s devant le centre du Simplon pour exiger à nouveau la fermeture des centres d'aide d'urgence et la fin immédiate des déménagements forcés des personnes déboutées vers ces lieux d'enfermement et d'exclusion.
Dans le cadre de la journée des réfugié-e-s du 20 juin, cette action sera pour nous l'occasion de rappeler à la population que ces personnes existent et doivent retrouver des droits.

lundi 15 juin 2009

Echos de l'action de Vevey, 12-13 juin 09

L'EVAM, une citadelle au département de l'Intérieur?




Cet article analyse le fonctionnement de l'EVAM en regard de sa mission. L'occupation de l'un de ses centres, celui de Vevey, vendredi 12 juin, visait à dénoncer des pratiques qui ne respectent pas les droits fondamenteux de l'être humain.

Nous avons à cette occasion lancé une pétition pour une politique migratoire respectueuse de la dignité humaine. Nous vous invitons vivement à la télécharger et la signer!

Quelques photos du camping de samedi....




vendredi 12 juin 2009

Occupation du centre d'aide d'urgence de Vevey

Peu après avoir lancé ce communiqué, nous avons été délogé par la police de Vevey, alors que notre action était purement pacifique.
Nous sommes sorti-e-s du centre sans violence, mais la lutte continue! Nous continuons d'exiger la fin du régime de l'aide d'urgence.
Rendez-vous samedi 13 juin, dès 10h, au parc Doret, au bord du lac de Vevey. Info et plan sur le blog du collectif.


Communiqué de presse du vendredi 13 juin:


Contre le régime inhumain de l'aide d'urgence: occupation du centre EVAM de Vevey!

Aujourd'hui, des militant-e-s du Collectif droit de rester (membre de la Coordination asile-migration Vaud) occupent le centre EVAM de Vevey. Par cette action, à une semaine de la journée internationale des réfugié-e-s, nous dénonçons les attaques incessantes contre le droit d'asile et des migrant-e-s en Suisse.

Parmi les nombreuses conséquences désastreuses de ces politiques, les personnes écartées de l'asile se voient imposer le régime dit d'aide d'urgence: sans argent, elles sont confinées dans des centres d'hébergement collectif et interdites de travail. Prévue pour une courte durée, l'aide d'urgence est en réalité utilisée sur le long terme pour détruire la vie des gens et les pousser à quitter la Suisse, alors que pour différentes raisons ces personnes ne peuvent être renvoyées.

Violant toute dignité humaine, ce régime s'applique à toutes et tous, femmes, enfants, malades, alors que ces personnes tentaient de reconstruire leur vie en Suisse.

Nous appelons la population à réfléchir au-delà des discours populistes et des préjugés, pour se solidariser et agir avec des personnes venues en Suisse pour trouver une vie normale, mais dont les droits sont constamment bafoués.

Dans ce but, nous lançons une pétition exigeant la suppression de l'aide d'urgence, le droit au travail pour les requérant-e-s débouté-e-s, ainsi que la régularisation des personnes concernées.

Collectif Droit de rester, membre de la Coordination asile migration - Vaud

Attention: modification du programme de ce week-end

Nous vous invitions à nous rejoindre à notre camping au parc Doret ce week-end... mais depuis, l'autorisation de police nous a été retirée, et nous ne pourrons occuper le parc que samedi jusqu'à 21h.
Ce changement de programme est regrettable, mais nous vous proposons de venir tout de même nombreux-ses samedi pour protester contre le régime de l'aide d'urgence.

SAMEDI 13 juin, 10h-21h, Vevey, Parc Doret.

mardi 9 juin 2009

Camping contre l'aide d'urgence

Ce week-end samedi et dimanche 13 et 14 juin, rejoignez nous pour exiger la suppression du régime de l'aide d'urgence.

Où: parc Doret, au bord du Lac, Vevey (impossible de manquer!)

Comment: on dressera un camping. Apportez vos tentes et matos pour y passer la nuit.

Tract et pétition suivront!

A bientôt!

Pour agrandir: cliquer sur l'image

lundi 1 juin 2009

Pétition

Mme Saïde Berisha, née en 1982 au Kosovo, est arrivée en Suisse à l’âge de 8 ans avec ses parents, en tant que requérante d’asile. Elle a fait toute sa scolarité dans le canton de Vaud. A 15 ans, elle a dû se marier avec un de ses compatriotes, dont elle a eu trois enfants. Forcée par son mari de retourner au Kosovo en 2000, elle est revenue en Suisse en 2006 avec ses enfants, parce qu’elle était régulièrement battue et humiliée et qu’elle n’a pas trouvé dans son pays de soutien pour se sortir de cette situation.
Pendant deux ans, elle a vécu cachée en Suisse, dans la peur. En 2008, elle a osé se séparer officiellement de son mari. Elle est sortie de la clandestinité, s’est annoncée au Service de la population du canton de Vaud et a demandé l’octroi d’un permis B pour motif personnel d’extrême gravité, comme le stipule l’article 30 de la Loi fédérale sur les étrangers. Ceci afin de pouvoir travailler légalement et subvenir seule aux besoins de ses enfants.
Le Service de la population lui refuse l’octroi de ce permis, estimant que les violences conjugales qu’elle a subies et la précarité de la vie dans son pays d’origine ne justifient pas l’octroi d’une autorisation de séjour en Suisse.
Mme Saïde Berisha a grandi ici, elle parle parfaitement le français. Elle connaît suffisamment bien les usages et les gens de la région du Chablais pour trouver du travail. A l’âge où elle a dû se marier, elle envisageait d’acquérir la nationalité suisse tant la Suisse était devenu SON pays.

Nous qui connaissons Mme Berisha, nous demandons aux autorités compétentes de revenir sur leur décision, car nous estimons que cette femme courageuse, qui a grandi parmi nous, a parfaitement sa place ici et que ses enfants méritent de pouvoir grandir enfin dans le calme et la sécurité.
Nous invitons toutes les personnes sensibles à la violence qui a été faite à cette femme à signer la présente pétition qui sera adressée au Grand Conseil du Canton de Vaud.